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Une semaine après Paris-Versailles je décide d’enchaîner sur mon premier Sedan-Charleville, la plus ancienne course pédestre ville à ville de France longue de 24.3Km. Distance la plus longue jamais courue jusqu’à maintenant.

Préparation

Côté préparation, rien de spécial. Que de l’entrainement à la “sensation” tout l’été : du Fartlek, des footing et quelques “sorties longues” qui n’ont finalement jamais dépassé 1h15 de course. Pas de séance de “qualité” sur la piste mais pas mal de tours de parc et de kilomètres avalés au cours d’au moins trois séances hébdomadaires.

L’objectif est de finir le plus proche des 1h40 et surtout découvrir le parcours.

Le départ

Au départ je suis content de revoir tous mes anciens partenaires d’entrainements et des têtes du peloton Ardennais qui me sont familières. Je retrouve un ancien coéquipier de club qui a le même objectif chronométrique que moi, tant mieux je ne vais pas faire la course “solo”.

Après un échauffement tranquille aux abords de la ligne de départ, nous réussissons à nous placer à l’avant du sas, juste derrière celui préférentiel. C’est bien la première fois que je suis aussi bien placé au départ d’une course.

4’30 au kilomètre

Top départ, je décide de me caler sur l’allure de mon coéquipier qui en plus a un GPS. Ne connaissant pas le parcours et ses difficultés je décide de rester prudent, ne pas manquer de ravitaillement et rester en aisance respiratoire.

Nous courons à une allure entre 4’20 et 4’30 au kilomètre. Je suis bien et pense pouvoir tenir cette cadence sans souffrir (au moins niveau souffle). Les kilomètres s’enchainent, nous passons au kilomètre 10 en 43 minutes et quelques.

Mal aux jambes

Au fil des kilomètres je sens que les jambes faiblissent un peu, ce qui me fait lever le pied par prudence puis décrocher un groupe visant les 1h40 - 1h42.

Bizarre car le souffle est ok, j’arrive encore à discuter en courant, signe que je ne suis peut être pas à la bonne allure … Peut être des traces laissées par Paris-Versailles couru la semaine précédente.

“La côte de Cora”

La course continue et j’arrive à l’une des difficultés : “la côte de Cora” qui se situe vers le 18ème kilomètre. J’entends encore le speaker au départ de la course dire quelque chose comme “si vous êtes cramé avant la côte de cora vous ne finirez pas en bon état”. Il faut avouer que cette côte n’a rien à voir avec la côte des gardes du Paris-Versailles, mais après 18 bornes elle peut faire des dégâts. Dans mon cas je reste à la même allure, ça passe.

Passage au Semi-Marathon

Après un passage à travers Villers-semeuse, puis Mohon, j’arrive enfin à Charleville. Il y a toujours autant de spectateurs sur le côté, c’est franchement encourageant.

Je passe au semi-marathon, environ 1h32 de course. Malgré que les jambes ne soient plus au rendez-vous, je suis plutôt satisfait et me dit que je vaux probablement moins de 1h30 sur cette distance. A confirmer au prochain Semi-Marathon.

La fin de course

L’arrivée approche, mais avant il faut gravir la dernière difficulté : le Cours Briand. Après tous ces kilomètres, ce faux plat légèrement montant n’est pas facile ! Je gère l’allure jusqu’à l’arrivée 1 kilomètre et quelques plus loin.

Finalement je coupe la ligne d’arrivée en 1h46 et 53 secondes et termine 296 sur ~2600. Assez loin de l’objectif chronométrique initialement fixé, mais tout de même content de “bien” avoir terminé la course. Je retrouve mon coéquipier qui termine dans les 1h44, un peu déçu également.

Une chose est sûre, je referai cette superbe course, mais mieux entrainé vu que maintenant je sais à quoi m’attendre.

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