Cinq ans de course à pied
Cela fait plus de cinq ans que je cours régulièrement. Étrangement je m’y suis mis du jour lendemain, surement par challenge et peut être par admiration pour les “cons” que je voyais courir tôt le matin lorsque j’attentai le bus pour me rendre au Lycée. Maintenant c’est moi le con qui fait 40 tours de parc et fractionne sur une piste pourrie non loin du périphérique.
Je me souviens de mes premières running, une bonne veille paire d’Asics à 50 balles acheté chez Décathlon. Cela suffisait largement pour commencer : 1 ou 2 footing de 30 minutes, puis 45 minutes, puis 1 heure. D’ailleurs elles étaient trop justes, erreur de débutant qui m’a valut des ongles noirs et ampoules. À cette époque je courrai souvent dans les bois au dessus de chez moi et également sur la voie verte. Avec l’entrainement j’ai rapidement réussi à faire l’aller-retour Montçy-Nouzonville sans soucis, parfois à cloche-pied tout en étant à jeun (14 bornes je crois).
Une fois un niveau correct atteint, je me suis inscrit dans un club pour progresser. C’est là que j’ai eu la chance d’avoir un super coach qui m’a appris à courir. J’avais une foulée bisard mais économique, aucune allonge, et ne je ne savais pas “tirer sur les bras”. Du fractionné, un peu de PPG, des côtes et tout s’est amélioré progressivement. Après quelques mois j’ai couru mon premier 10Km, les “Semelles de vent” à Charleville : 45 minutes et quelques. Ensuite j’ai vite progressé, je me suis blessé (périostite) et j’ai stagné aux alentours des 41-42 minutes. Enfin je suis descendu sous la barre des 40 plus d’un an après, mais pas moyen de me souvenir de quelle course il s’agit (10 Km de Reims ?)
La suite de l’histoire a voulu que je déménage en région Parisienne, pour continuer mes études et travailler. J’ai un peu coupé pendant cette période de transition. Mais je m’y suis vite remis une fois mes repères pris. Il a fallu prendre un nouveau rythme, aller s’entrainer le soir entre 20h et 22h après le travail en solo. L’été et le weekend dans les parcs, l’hiver sur la piste. En course à pied on n’a rien sans rien, et c’est ça qui est bien.
Se fixer un objectif, le préparer, l’atteindre ou échouer, recommencer et repousser les limites. J’espère pouvoir courir encore longtemps, des 10Km, des semis, des marathons, des trails, et surement des ultras.
Bref
Cinq ans de course à pied, c’est tout ce que je viens d’extraire de Nike Plus et Garmin Connect. Il manque énormément de séances, dont mes premières années, certaines sont même incomplètes mais disons que le plus gros a été sauvé.
Je verrai pour en faire des graphiques super cool pour me la jouer, mesurer ma progression, etc.